21 sept. 2016

La Dernière Valse de Mathilda

Auteur : Tamara McKinley

Titre original : Matilda's Last Waltz

Édition : Archipoche

Nombre de page : 566 pages

Année de parution : 2007



Ça parle de quoi ? :
A la mort de sa mère, Mathilda se retrouve à vivre seule avec son père, jaloux, violent et alcoolique, à Churinga, une station d'élevage de moutons en Australie.
50 ans plus tard, Jenny, qui vient d'hériter de la station, s'y rend et y découvre les journaux intimes de Mathilda.

Ce que j'en pense :
Pour être honnête, après avoir lu le prologue (qui est quand même assez conséquent) je n'avais pas envie de continuer le livre. Je pensais que j'allais tomber sur une histoire que je n'avais pas envie de lire (non pas parce que ça ne serait pas intéressant, mais parce qu'il y a des sujets qui me mettent mal à l'aise et que je pensais que j'allais y être confronté). Malgré ça, et comme la quatrième de couverture essayait de me rassurer un peu (après le prologue, je me doutais qu'on allait faire un bon de 50 ans en avant), j'ai laissé une chance au livre, et bien m'en a pris parce que mes craintes étaient infondées.
Dans le roman, on navigue donc entre l'époque « actuelle » (qui se déroule dans les années 80 ou 90 il me semble) et les années de la vie de Mathilda, durant la première moitié du XXe siècle. Toutes deux prennent place au même endroit, Churinga, ce qui crée un lien intéressant puisque l'on peut suivre l'évolution du lieu, comprendre pourquoi tel objet a disparut, dans quelle circonstance, et pourquoi un autre est arrivé, etc.
Le lieu d'ailleurs, parlons en. Il ne faut pas être agoraphobe pour lire la Dernière Valse de Mathilda. L'auteur arrive sans mal à nous faire ressentir l'immensité du bush australien. En fait les espaces en sont même oppressant d'immensité. Ça ne veut rien dire, mais c'est la seule façon d'exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture. Des prairies (ou des déserts selon la sécheresse) à perte de vue. On parle ici de milliers d’hectares et on s'imagine tout à fait la solitude que pouvait éprouvé les habitants des lieux quand les moyens de communication actuels n'existaient pas encore.
Les aborigènes ont également leur place dans le livre, mais une place trop petite à mon goût. On découvre quelques rites ou légendes, mais rien qui ne pourrait satisfaire une curiosité pour ce peuple un peu poussée.
J'ai déjà mentionné le fait que le romain se divisait en deux points de vue, celui de Mathilda et celui de Jenny. Du côté de Mathilda, j'ai trouvé sa vie et son récit dur mais émouvant. On s'y attache facilement, et on veut savoir ce qui va lui arriver à la page suivante (parce que oh la la ! Il lui en arrive des trucs !). Par contre, c'est du côté de Jenny que ça pèche. Je l'ai trouvé fade, sans profondeur, presque clichée et ses réactions étaient bien souvent stupides et immatures.
La fin du livre est un tantinet bateau. On s'y attend un peu. Ou plutôt, une fois qu'on y arrive, on se dit « Ah bah oui, forcément... ». Parce que pour être honnête, tout au long de ma lecture, je n'ai pas pensé à comment ça allait finir (ce qui est un gros point positif : l'histoire est suffisamment prenante pour ne pas laisser à notre imagination le loisir de se balader vers la fin.

En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture, même si ce n'est pas un livre que j'aurai envie de relire.

16 sept. 2016

Les Petites Confidences du Tea-Club – Vanessa Greene

Auteur : Vanessa Greene

Titre original : The Vintage Teacup Club

Édition : City Poche

Nombre de page : 403

Année de parution : 2013



Ça parle de quoi ? :
Trois femmes plus ou moins jeunes, Jenny, Maggie et Alison, tombent amoureuses en même temps du même service à thé lors d'une brocante. Au lieu de s'écharper pour savoir laquelle le gardera, elles décident de l'utiliser à tour de rôle pour les besoins (différents) qu'elles en ont. Cet arrangement va finir par les rapprocher et les trois désormais amies vont se soutenir et s'encourager dans les joies et les coups dur que leur réserve le roman.


Ce que j'en pense :
Les Petites Confidences du Tea-Club (traduction un peu hasardeuse je trouve) n'est pas ce que l'on appelle de la grande littérature. C'est un livre frais, joyeux, plein de bons sentiments, un peu niais par moment (mais pas niais « pfff c'est trop débile, j'arrête » mais niais  « rhalala, c'est culcul» dit avec un sourire indulgent).
Dès les premières pages, ont sait exactement comment ça finira, mais c'est pas vraiment grave, parce que c'est la fin qu'on a envie de lire et ça passe donc tout seul. Les personnages, attachants, deviennent vite des bonnes copines sur qui on a envie de hurler quand elles agissent comme les cruches, et on souris dès qu'il leur arrive quelque chose de bien.

Les seuls vrais reproches que je pourrais formuler viennent de procédés d'écriture de l'auteur.
Premièrement, par moment, lors des séquences de dialogue, l'auteur a voulu mettre trop d'informations en une seule phrase et ça donne un résultat peu réaliste. Les personnages se retrouvent à dire des choses qui n'ont pas grand intérêt parce qu'on cherche à faire connaître au lecteur des événements passés non relatés. C'est un peu comme si un personnage disait (attention ce qui va suivre n'est absolument pas tiré du livre, mais de mon imagination, c'est uniquement pour illustrer mon propos) :
« Tiens, passe moi mon parapluie que j'ai acheté au printemps il y a deux ans, car la pluie qui menaçait de tomber depuis 1 heure est enfin arrivée »
au lieu du simple mais efficace
« Passe moi mon parapluie, il pleut »
Un autre petit problème réside dans le fait que l'on change de point de vue à chaque chapitre, le livre se partageant entre les trois personnages principaux. En soi, rien d'extraordinaire, si ce n'est que les chapitres consacrés à Alison et Maggie sont écrit à la 3e personne et que ceux de Jenny sont à la première. J'ai trouvé qu'il fallait un petit temps d'adaptation quand on arrivait aux chapitres de Jenny.

En résumé, même si ce roman ne casse pas trois pattes à un canard comme le dit le proverbe populaire, il se laisse cependant lire sans rechigner. C'est un peu un roman chantilly : ça sert pas à grand chose, mais c'est bon !


15 sept. 2016

Salut vous !

Hey ! Et bienvenue sur mon tout nouveau blog flambant neuf que j'ai bien galéré à créer (parce que je suis une pas douée). J'espère sincèrement qu'il vous plaira.
Vous y retrouverez mes actualités livresques, c'est à dire les livres qui passent dans ma vie, dans l'ordre où ils y passent. Du coup, faudra pas être surpris de ne pas me voir suivre les sorties littéraires du moment (même si parfois, ça sera le cas quand même). Mais ça, en fait, on s'en fiche, l'important, c'est qu'on papote de bouquins !