Titre
original : The Distant Hours
Édition :
Presse de la Cité pour la première traduction française.
Ici aux
éditions Pocket
Nombre de
page : 832
Année de
parution : 2011 pour la VF
Ça parle de
quoi ? :
Edie
passait le dimanche chez ses parents quand sa mère reçoit une
lettre avec 50 ans de retard. Lettre qui semble pour le moins la
bouleverser. A la suite de quoi elle raconte à sa fille un épisode
de sa vie qu'elle avait jusque là gardé pour elle : Évacuée
de Londres pendant la guerre, elle avait passé, enfant quelques mois
dans un château du Kent.
Tombé
par hasard sur ce château, Edie y fait la connaissance des trois
sœurs qui avaient accueilli sa mère des années auparavant, et
tente de percer leur secrets, plus lourds les uns que les autres.
Ce que j'en
pense :
J'ai acheté ce livre au printemps
dernier et je l'ai laissé en attente parce que la couverture
m'ordonnait de le lire en automne. Et elle avait raison. C'est un
livre à lire avec le ciel couvert, les feuilles jaunies et même la
pluie qui tombe.
Ça n'a pas été exactement ce qu'on
pourrait appeler un coup de cœur, mais on en est pas loin. J'avais
entendu énormément de bien des autres romans de l'auteur, mais pas
grand chose sur celui ci. Alors j'y suis allé vraiment sans a
priori, à l’aventure. Et cette aventure m'a plus.
On va déjà commencer par les points
négatifs, comme ça c'est fait.
En premier lieu, même si ce nest pas non
plus le pire, j'ai eu du mal avec les surnoms. Non pas que j'ai peiné
à les retenir mais ça m'a choqué d'appeler, même pendant la narration,
quelqu'un qu'on ne connaît pas et qui a presque le triple de son age
par son surnom. Question d'éducation et de culture sans doute.
Le second défaut de ce roman, et qui
pour le coup est bien plus gênant, réside dans les longueurs. Dieu
que certains passages sont longs « pour rien ». Je pense
pouvoir affirmer qu'un bon quart du livre n'est qu'une suite de
descriptions qui n'ont pas de réelles importance pour l'intrigue.
Pourtant je suis très tolérante avec les descriptions. Je fais
partie de ces personnes qui n'ont pas du tout eu de mal à lire le
Seigneur des Anneaux et qui ne l'ont à aucun moment trouvé longuet.
Mais là... je ne sais pas. Peut être était-ce parce que l'intrigue
était si prenante que je n'avais pas la patience d'attendre que
l'auteur relate un souvenir qui ne m'intéressait pas et qui ne la
faisait pas avancer (l'intrigue).
Parce que oui, l'intrigue est vraiment
prenante. Peut être était ce dû aux flash-back, ou à Edie qui
nous parlait directement, à nous, lecteur (procédé qui me plaît
généralement assez), mais une fois happé par le château de
Milderhust, on a envie d'y rester pour explorer ses moindre recoins,
ouvrir ces portes fermées sur des pièces cachant des secrets
passés, découvrir ses habitants tous plus torturés les uns que les
autres. Et rien de tel que les secrets de famille et les souvenirs
interdits pour me cadenasser aux pages d'un roman. Dans celui ci,
l'atmosphère y est presque oppressante, mais dans le bon sens du
terme. Plus j'approchais de la fin et plus c'était avec fébrilité
que je tournais les pages. Quelles révélations allions nous
découvrir dans la prochaine ? Et ce jusqu'aux toutes dernières
pages.
Il n'y a vraiment que ces longueurs qui
ont entacher ma lecture. A part ça, j'ai passé un très très bon
moment.
J'ai eu exactement le même avis que toi sur ce roman : une excellente lecture mais un peu trop de longueurs. Je te conseille les autres romans de l'auteur, elle ne m'a jamais déçue jusque là.
RépondreSupprimerEffectivement, c'est ce que beaucoup disent. Sur celui là, elle s'est un peu trop laché ^^ Je vais essayer La Scène des Souvenirs je pense.
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