Auteur : Anne B. Ragde
Titre
original : En kald dag i hzlvete
Édition : 10/18
Nombre de
page :283
Année de
parution : 2006
Ça parle de quoi ?
Peut-être n'est-ce rien d'autre que lui, ce meneur de chiens rustre et
glaçant, qu'elle est venue chercher dans ce chalet perdu au milieu du
Grand Nord. Cet homme aux mains violentes et au désir brut, presque
bestial, qui la fait trembler sous sa fièvre en fendant son corps de
plaisir. Mais à force de passion et de soumission, le rapport de force
s'intensifie entre les deux amants. Jusqu'au jour où l'un d'eux doit
sauver sa peau...
Ce que j'en pense :
Je
crois qu'il s'agit du pire livre que j'ai jamais lu. J'ai longtemps
hésité à faire écrire une chronique dessus, mais si je n'écris
que si sur les livres que j'ai adoré, c'est pas vraiment juste. Il
m'arrive de ne pas chroniquer les livres que j'ai lu, uniquement
quand je n'ai rien à en dire, ni mal, ni bien. Sur les livres que
j'ai détesté, j'ai beaucoup de choses à dire, donc je m'excuse
pour toute la négativité qui va suivre, mais c'est ce que j'ai
ressenti. Et je préviens, ça risque de spoiler,
Ce
livre est une horreur. Rien ne le sauve.
Les
personnages sont tout bonnement détestables, tous autant qu'ils
sont. En même temps on a pas beaucoup le choix, il n'y en a que 3
qu'on suit sur plus de deux lignes. On ne sait rien d'eux, de leur
passé, et l'auteur ne nous donne pas énormément de détail qui
pourraient nous aider à comprendre leur présent. D'ailleurs sur les
3 personnages, on ne connaît pas les prénoms des deux principaux.
Ça aurait pu être un détail intéressant, comme dans Le Procès de
Kafka, mais, manque de bol, ça ne l'est pas.
Les
interactions entre ces trois personnages, sont la plupart du temps
totalement superficielle et creuse ce qui est un comble sachant que
ces interactions sont la plupart du temps sexuelles sans que je n'ai
réussi à comprendre pourquoi.
Le
personnage que l'on suit le plus, la femme, est une sale garce
geignarde et manipulatrice. Du moins, c'est comme ça que je l'ai
ressenti.
Son
« colocataire » est un macho cruel à qui la fin du roman
retire toute crédibilité.
Et
le troisième personnage est inintéressant.
Les
seules personnages intéressants sont les animaux. Mais on s'en
fiche, ils meurent tous. L'auteur doit avoir un sérieux problème
avec les animaux, parce que ce qu'elle leur fait subir, est horrible.
Parfois, ça peut être justifié, mais là, non. C'est de voyeurisme
et la cruauté gratuite et si il y a bien un truc que je supporte
pas, c'est la cruauté gratuite envers les animaux.
On
a du mal a pénétrer dans l'univers que l'auteur essaie de mettre en
place, puisqu'elle ne prend pas la peine de le mettre en place
justement, se contentant juste de nous faire comprendre qu'il s'agit
d'un lieu froid et perdu, rude. Les événements s’enchaînent au
fil des chapitres, mais je n'ai pas l’impression qu'ils soient
reliés les uns au autres. Enfin, si, on voit bien que c'est une
histoire continue, mais superficiellement. Les scènes érotiques
tombent un peu comme un cheveux sur la soupe étant un peu mal
amenées et ne servant, au final, à rien. Là aussi ce n'est que du
voyeurisme.
Et
pour finir je n'ai pas aimé le style d'écriture qui est au présent,
avec parfois des accords à l'imparfait ce qui donne un tout bancal.
Bref,
ce n'est pas un livre que j'ai envie de garder dans ma bibliothèque.
Pire que 50 nuances ? xD
RépondreSupprimerJe vais me fier à ton avis et éviter le bouquin...
Mon premier réflexe aurait été de répondre "mais voyons, rien n'est pire que 50 nuances !" mais en prenant le temps de la réflexion... Ça se vaut. Et au moins dans 50 nuances, on a pas les détails du dépeçage d'un animal...
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