Première édition : Presse de la Cité
Nombre de pages : 410
Année de parution : 1968
Ça parle de quoi ?
L'Antarctique. À la tête d'une mission scientifique française, le
professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans
le grand désert blanc, il n'y a rien, juste le froid, le vent, le
silence.
Jusqu'à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l'euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Jusqu'à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l'euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Ce que j'en pense :
Après
le fiasco de ma dernière lecture, j'ai été ravie de tomber sur un
livre aussi agréable.
On
me l'avait dépeint comme une extraordinaire histoire d'amour et
c'est bien ce qu'il est, même si, contrairement à ce qui est
parfois dit, ça n'a rien à voir avec Roméo et Juliette qui
n'étaient en fait que deux ados en pleine crise. Ici, la relation
entre Elea et Païkan va bien au delà d'une simple rébellion
prépubère.
Le
roman se compose de deux parties qui ne sont pas clairement découpée
l'une de l'autre, à savoir la découverte des corps par l'équipe de
chercheurs français, à l'époque « actuelle » (dans les
années 60) et ce qui est arrivé à la civilisation perdue (il y a
900 000 ans). Je dois avouer avoir un tout petit peu moins aimé
cette dernière même si elle était tout aussi intéressante. C'est juste que l'action me parlait moins. Mais il faut dire que la
découverte des corps, et les enjeux actuelles que ça soulève
m'ont plus intéressé. Cette partie était plus riche, de part
premièrement la diversité des personnages, que j'ai adoré, les
réactions du monde entier et le côté philosophique que l'auteur
soulève avec l'arrivée de connaissances incroyables dans le monde
qui est le notre et ce que ça peut apporter comme paix sur la Terre
ou comme guerre. C'est aussi dans cette partie, je trouve, que l'on
prend pleinement conscience de la profondeur des sentiments qui
existent entre Elea er Païcan car dans la seconde partie, ces
sentiments sont mis en quelque sorte de côté devant la
précipitation des évènements.
Les
pistes de réflexions amenées sont nombreuses et passionnantes :
entre autre la sagesse, l’égoïsme, le partage, la paix parmi les
peuples, et ce qu'on est prêt à faire pour la conserver ou au
contraire la détruire.
Et
puis il y a bien sûr cette histoire d'amour qui a survécu à tout.
Cette relation qui ne peut que nous émouvoir entre deux êtres qui
sont prêt à n'importe quoi l'un pour l'autre. Nous n'avons pas
affaire ici à une jolie historie qui fini bien, mais au schéma
somme toute assez classique des amants maudits, qui jusqu'au bout
n'auront pas eu la chance de vieillir ensemble, et c'est justement ce
qui rend ce livre si touchant, l'amour par delà la mort, la fidélité
inébranlable, le fait de ne vouloir vivre que par et pour l'autre.
C'est
un roman bouleversant, beau, triste, mais plein d'espoir et qui ne
peut laisser indifférent, qu'il parle aux romantiques ou aux
personnes plus porté sur les réflexions philosophiques. Et si comme
moi, vous êtes les deux, c'est encore plus poignant.
Je
n'ai repéré que quelques menus défaut à ce chef d’œuvre qui ne
m'ont pourtant pas gâché ma lecture, mais que je doit mentionner
tout de même.
Il
y a premièrement la toute fin du roman, le dernier chapitre, les
toutes dernières pages que j'ai trouvé de trop. J'aurais tout à
fait pu me passer de la révolte étudiante que j'ai trouvé un peu
cliché.
Et
aussi le fait que nous n’apprenons pas pour qui on été dévié
les données de la Traductrice.
A
côté de ça, je recommande ce livre à tout le monde. Et je dirai
même qu'il devrait être nécessaire que chacun le lise au moins un
fois tellement sa portée est belle.
Je l'ai lu il y a une éternité et j'avais aussi adoré. Ça me donne envie de le relire !
RépondreSupprimerOh oui il est tellement bien !
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