22 nov. 2016

Wicked: The Life and Times of the Wicked Witch of the West





Auteur : Gregory Maguire

Édition : HarperCollins

Nombre de page : 519

Année de parution : 1995




 
 
Ça parle de quoi ?

Dans ce livre, on va suivre la vie d'Elphaba, plus connu sous le nom de Wicked Witch of the West, (la méchante sorcière de l'ouest) depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Le concept est simple !
On traversera avec elle sa petite enfance, ses années à l’université et plus tard, on la suivra à travers les combats qu'elles aura décidé de mener.


 
Ce que j'en pense :

Bon, j'ai mis un sacré moment à le finir celui là ! Je ne sais pas si c'est parce que j'avais un peu perdu l'habitude de lire en anglais ou si j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire (ou un amalgame des deux) mais j'ai quand même enfin réussi à le finir.
Et je peux dire que je l'ai bien aimé. Mais sans plus.

L'histoire et sympas même si on s'attend un peu ce qui va arriver. Les seuls gros soucis que j'ai relevé résident dans le fait que par moment, surtout dans les deux dernières parties, j'ai eu du mal à suivre l'évolution psychologique d'Elphaba. Elle se fait appeler la Wicked Witch, mais je ne vois pas en quoi elle est wicked, ni en quoi elle est witch puisqu'elle même reconnaît ne pratiquement rien connaître à la magie. J'ai d'ailleurs trouvé ces parties un peu longuettes.

L'autre chose qui m'a gêné, et c'est totalement indépendant du travail de l'auteur, c'est que plus on avançait vers la fin du récit, plus je stressais. On sait très bien comment ça va finir, on a tous lu le livre original ou vu le film. J'attendais donc l'arrivée de Dorothy avec énormément d’appréhension (Je sais pas si on peut parler de spoiler, on sait tous comment ça fini, non?).

Pour le reste, les différents éléments de l’histoire de base se mettent bien en place ici, on a pas de trop grandes incohérences.
J'ai été surprise de constater que ce roman était plus sombre que ce à quoi je m'attendais. Déjà, il s'agit plus que de la simple vie linéaire de la sorcière, mais on a aussi des problématiques politiques plus profondes qui se greffent dans le récit, comme l’intolérance, la dictature et la répression, avec même un peu de géopolitique. Bon, c'est pas non plus assommant de politique, c'est même plutôt simpliste, mais ça a le mérite d'être là et de jouer un rôle important dans l'intrigue du livre et l'évolution des personnages.
On est loin du film ou de la comédie musicale assez mignonette qui suit les aventures de Dorothy. Ici, à certains moments, on est confronté à des actions, des scènes assez dures ou dérangeantes.

Pour revenir sur le personnage principal, Elphaba, même si comme je l'ai dit, j'ai eu du mal à la suivre vers la fin, pendant tout le début du roman, on se retrouve face à une jeune femme à laquelle on s'attache assez vite, peut être par compassion ou empathie, puisqu'elle est rejetée de par la couleur de sa peau. Enfant et adolescente, je l'ai trouvé touchante, avec une grande force de caractère face aux moqueries de ses contemporains et avec les combats qu'elle a décidé de mener, pour ce qui lui paraît juste (même si par moment on a un peu l'impression qu'elle agit par simple rébellion adolescente, mais ça n'enlève rien au fait qu'elle se jette entièrement dans les causes qu'elle décide de défendre).

En résumé, j'ai apprécié le temps passé dans ce livre qui m'a quand même surprise par son contenu général à défaut de par son histoire. Je m'attendais à un livre beaucoup plus pour enfant et je ne pense vraiment pas que ça le soit. En tout cas, je ne verrai plus jamais le Magicien d'Oz comme avant.

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